La zone 30 fête ses cinq ans
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Réduire la vitesse de 20 km/h en ville a permis de diminuer l’insécurité (réelle ou ressentie) liée à une vitesse excessive. Autre effet de la mesure, la baisse du risque d'accidents . En effet, lors d’un choc avec une voiture roulant à 50km/h, le risque de décès d’un piéton ou d’un cycliste est multiplié par 9 par rapport à un choc à 30 km/h. La Zone 30 permet de diminuer le risque d’accident.
Qui dit vitresse réduite, dit également moins de pollution. Une conduite douce, à bas régime, pemret de consommer moins de carburant et de moins polluer. Les périodes d’accélération entrainent plus d’émissions de polluants. En passant de 0 à 30 km/h, l’accélération est moins forte et donc moins polluante pour l’air ambiant.
Les riverains des axes densément fréquentés ne diront pas le contraire. Une vitesse moins importante, c'est aussi moins de nuisances sonores. Développer les zones à 30 km/h en ville, c’est encourager l’utilisation d’autres modes de déplacement non-polluants comme le vélo, la marche ou les transports en commun.
Depuis, la Ville d’Arras poursuit ces aménagements visant à développer la mobilité douce et à sécuriser la circulation sur le territoire. Ainsi, le 21 juin 2020, sous l’impulsion de Frédéric Leturque, Maire d’Arras et Président de la Communauté Urbaine d’Arras, un collectif d’élus animé par Gauthier Osseland, Adjoint en charge des Mobilités et du Projet Master Plan avec notamment Karine Boissou, Adjointe en charge de la Transition écologique, généralise la Zone 30 à toute la ville d’Arras, en dehors des boulevards, limités à 50 km/h. Les pistes cyclables provisoires, réalisées au printemps 2020 à l’occasion du déconfinement, sont désormais pérennisées.
Les aménagements nécessaires ont été réalisés par la Communauté Urbaine d’Arras pour un montant total de 3,2 millions d’euros d’investissement à l’échelle du territoire en 2021.