Publié le
Un dimanche, armé d’un seau et d’une pince, il décide de donner un coup de propre dans sa rue. C’était il y a six ans et le rituel est désormais immuable, « à raison de 50 dimanches par an parce que je prends deux semaines de vacances », précise t-il le sourire aux lèvres.
Le 23 mai, il a fêté son 300e dimanche. Pour l’occasion, Marylène Fatien, adjointe en Charge du Cadre de vie et du Patrimoine Communal, est allée à sa rencontre. Mais le natif de Libercourt ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, il fabrique des cendriers à l’aide de bouteilles en plastique qu’il place au bout de sa rue pour y jeter les mégots. André ne se voit pas comme un héros. « Je me dis juste que si les gens voient une rue propre, ils réfléchiront peut être à la laisser propre. »